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Les humeurs de Rébecca
1 mars 2017

Une journée à la clinique

Dans la série Rebecca a une vie mouvementée, aujourd'hui Rebecca à la clinique. Ca commence par une nuit mouvementée car même si l'intervention est bénigne, l'inconscient rebeccassien a cogité, est parti dans tous les sens et m'a empêchée de dormir. Donc re-douche à la bétadine, beurk, c'est mmarronnasse, ça pue et ça rend la peau rèche. Deuxième contrariété, il faut être à jeun ! donc ni café ni clope !!! dur dur. Ensuite, puisque je suis SEULEEEE, le VSL dans lequel j'ai dû supporter les interventions à l'antenne des auditeurs de RMC .... un calvaire, assise à côté d'un chauffeur qui n'a pas décroché la machoire. Journée qui commence mal donc. Je suis crévée, bouffie, excédée.... L'accueil, ça va, sauf qu'on ne t'explique pas que tu vas passer entre les mains d'une dizaine de personnes dont tu ne connais pas la fonction. Mais d'abord, tu attends dans ta chambre, habillée de vêtements informes en intissé. Tu somnoles, tu lis quelques pages et surtout, tu attends, tu attends..... Arrive LE moment fatidique, tu es consciente, tu tapes la causette, tu plaisantes. Seule l'anesthésie te fait souffrir, mais vraiment souffrir. Tu regagnes ta chambres, et tu continues d'attendre.... un petit café, enfin.... tu te rhabilles et tu continues d'attendre.....  le taxi qui doit te ramener. Et tu attends, et tu attends. Et tu te dis que si tu ne vivais pas seule, si tu n'avais pas aussi peur de te remettre en couple, tu aurais près de toi, peut-être un mec attentionné.... Mais voilà, tu  as tellement encaissé de coups (moraux et psychos), tellement souffert avant que tu payes l'addition de la solitude dans des moments comme celui-là. Ta peur t'accompagne partout. Tu ne veux plus voir, plus savoir et pourtant tu te dis que c'est parfois bien d'être à deux... Donc tiraillements et larmes aux yeux quans le bouledogue qui doit te raccompagner chez toi entre brusquement dans la chambre. Il est pressé, il a une autre course après, alors va falloir te bouger ma vieille. Sauf que ta carte d'identité est à l'accueil, que la facture du dépassement d'honoraire est à retirer dans un autre bâtiment et que tu dois chaque fois faire la queue, sans dire que tu marches très lentement en équilibre instable sur tes béquilles. Inutile de préciser que quand tu demandes un arrêt à la pharmacie, c'est NON... Tu insistes : déposez au moins l'ordonnance, j'ai besoin des calmants, vite, la douleur se réveille. Le pharmacien me livrera, il me connait, il l'a déjà fait. Faveur accordée... Ouf Les médicaments et les compresses sont livrés rapidement. MERCI mon pharmacien.

Fin d'après-midi, retour enfin à la maison, installée sur le canapé, trop plein d'émotions, trop plein de fatigue, et de solitude, et voilà, les vannes s'ouvrent.... tu te mets à pleurer, comme un bébé abandonné... et tu tentes de faire le point sur ta vie.... et ce n'est pas brillant, ce soir tu vois tout en noir, demain, après une bonne nuit, ça ira mieux. De toute manière, comme tu as décidé de ne pas t'épencher trop auprès de tes amis qui ont leurs propres problèmes, donc, faudra que ça aille.... et ça ira, j'en suis sûre.

ajout de 22 heures

Bon, en dépit de la phrase précédente qui se voulait optimiste, j'ai dû faire appel à mon réseau amical pour retourner dare-dare à la clinique parce que alors que j'écrivais ce post, je me suis aperçue que mon pansement était maculé de sang. Coup de fil affolé : dépêchez-vous, les urgences vont fermer. OK, je me dépêche, mais je passe un ou deux coups de fils pour trouver un chauffeur. J'ai trouvé, le gendre d'une copine s'est précipité pour m'accompagner, il m'a ramenée chez eux pour le dîner et il vient de me ramener. Merci à lui et à sa belle mère et à sa compagne ! j'ai vraiment de la chance d'avoir de tels amis.

Mais j'ai eu peur, une plaie qui se remet à saigner, moi qui suis seule à la maison.... bref un peu de panique, mais après une soirée en compagnie de gens délicieux, tout va bien !!

 

Soyez heureux

 

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Commentaires
Les humeurs de Rébecca
  • Tenir un journal est démodé, exit l'encre, exit le papier. Quand on a 50 ans et qu'on veut faire croire qu'on est dans le coup, on tient un blog. Celui-ci retracera mes états d'âmes face à la solitude de la femme et mère moderne. Blog introspectif, donc !
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