Vous plaisantez, Monsieur Tanneur !
ca y est, le chantier cuisine est en cours depuis bientôt 3 semaines, et je ne suis pas prête de voir le bout. Il y a d'abord mon indécision, ici, non là, et là, dans le coin, ce serait pas mal... mais aussi le planning des électriciens non tenu, le plaquiste qui tombe en rade de plaques, et l'usine qui a oublié un plan de travail... en attendant le marbrier attend (belle répétition, mais significative !), le gars qui doit nettoyer le chantier, très-trop cool attend, le peintre préssenti se remet de son accident et moi je campe !! J'ai passé mon week-end à étaler la sous-couche, à peindre les coins qui deviendraient inaccessibles.... J'ai toutefois fait de gros progrès, je reste zen et souriante, mais je bous intérieurement... la maison est pleine de poussière et mon moral commence à souffrir du stress permanent lié aux "Madame, vous pouvez...." au choix "me dire, préciser, décider, accepter, m'éviter un gros travail (pourtant sur le devis)...." bref, toujours sur la brèche, dans l'urgence répondant à des questions dont je ne connais pas le sens des mots utilisés.... Prise d'angoisse, je me relève la nuit, mesure et remesure, vérifie que le luminaire convoité passera, ben non, il ne passera pas, je l'ai déjà commandé, je décommande, j"en choisis un autre, aux caractéristiques multiples et imposées par les lieux : on ne fait pas ce qu'on veut dans une vieille maison, finalement, c'est elle qui commande... Heureusement ma vriae amie du Nord est venue passer quelques jours à la maison... Restez zen, soyez heureux !!