Quelque part..

Si, je voudrais tant que quelqu'un m'attende quelque part, comme l'a écrit Anna Gavalda, j'ai horreur des gens qui emploient "quelque part" dans un pseudo sens psychologique "quelque part, tu me rappelles moi", "quelque part, cette idée me choque".... je vois ici le manque de précision de vocabulaire, je sens la lecture des pages psycho des magazines féminins, la volonté de certains vieux de parler un langage jeune d'il y a dix ou quinze ans, un peu dépassé. "Tu me rappelles moi, quelque part", mais où dans la rue, dans ta tête, dans ta culotte ? OU ??? réponds, bordel, c'est pas compliqué : qu'est ce qui en moi te rappelle toi ? Ma tête, mon obstination, mon caractère de cochon, ma jeunesse passée, mes kilos en trop, mes cheveux blancs, mon sourire, mes jurons, mon hâle, mon maquillage, mon obstination, mes expériences ? Quoi ? Où ? Ce quelque part, c'est une façon de se dédouaner, de faire planer un mystère imaginaire. Je n'y crois pas. Il n'y a rien en moi qui te ressemble, cette idée ne te choque pas, puisque tu n'expliques pas ce qu'elle a de choquant. Alors arrête de dire que "quelque part, en cherchant, on trouverait des points communs", nous n'avons rien de commun ma Pov Lucette !! et quelque part, c'est rassurant !

Soyez raleur, c'est salutaire !